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Le lieu-dit « La Vavé » est cité pour la première fois en 1340. Il apparait sous ce nom sur la carte de Cassini.
La production charbonnière du bassin d’Ahun remonterait au Moyen Age.  Les premières concessions datent de 1777 (mines de Chantaud au nord de Lavaveix-les-Mines) avec une autorisation d’exploiter de 15 ans sur arrêté du roi Louis XVI et 1786 (mines de Fourneaux au sud). C’est en 1863 qu’elles fusionnent pour créer la « Société Anonyme des Houillères d’Ahun ».
Le 29 avril 1868, notre commune est créée, par regroupement de plusieurs lieux dits, pour donner une existence administrative à l’exploitation.
Durant tout le XIXe siècle, l’exploitation se développe et se modernise
  1. techniques d’extraction sans cesse renouvelées,
  2. arrivée du chemin de fer en 1864 (création de la ligne Montluçon-Guéret) qui permet à la production de passer de 22 000 T en 1864 à 160 000 T en 1867,
  3.  construction du barrage poids de Chantegrelle pour la production d’électricité en 1905.
La production charbonnière (maximum de354 000 T en 1874) concerne les communes de Lavaveix-les-Mines, Saint-Martial-le-Mont, Saint-Médard-la-Rochette, Issoudun-Letreix et Ahun.
Le bassin d’Ahun est à la fin du XIXe siècle l’un des plus gros bassins d’emploi de la Creuse. Vers 1870-1872, les houillères possèdent soixante fours à coke, deux lavoirs à charbon, des laboratoires... Parallèlement, elles construisent des logements ouvriers et se dotent d'installations communes.
Un déclin s’amorce après la Première Guerre mondiale. On ne compte plus que 500 mineurs en 1927. Cependant, la production cesse définitivement dès 1960 à Courbarioux et 1969 à Lavaveix-les-Mines. Les Houillères d’Ahun n’existent plus qu’à travers le parc mobilier et immobilier dont elles conservent la propriété et ce, jusqu’à leur mise en liquidation en mars 2005.
 
Le 22 juin 2005 (la totalité du site (immeubles, immeubles par nature et immeubles par destination incluant l'ensemble des machines) est inscrite aux monuments historiques ainsi que les façades et toitures des bâtiments formant les anciens ateliers des houillères avec le sol des parcelles correspondantes ; les façades et toitures des maisons sises 2, 4, 10, 12, faubourg Saint-Jacques avec le sol des parcelles correspondantes  ; les façades et toitures des maisons sises 6 et 8, faubourg Saint-Jacques avec le sol des parcelles correspondantes  inscription par arrêté du 13 juillet 2006
Plus de détails ?
Rendez-vous sur le site de L'Amicale des Buttes (réalisé par des habitants de la commune) dont la partie historique est très détaillée.
 



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